Activités Philosophiques et Philanthropiques
L'Union des Coeurs a toujours eu une vie intérieure intense et ses membres ont toujours cultivé un zèle humanitaire bienveillant.
En 1790 déjà, les Frères créaient, de leurs seules ressources, un petit établissement au profit des enfants abandonnés.
En 1845, l'Union des Coeurs crée la Société de patronage en faveur des pauvres, des vieillards isolés et infirmes, des orphelins et des filles-mères. Elle avait auparavant mené une campagne contre les entraves mises aux mariages mixtes.
En 1846, elle lance dans le public l'idée de la création de La Garance, institution pour les enfants difficiles, et qui deviendra l'Institut de Serix. Enfin elle crée un bureau de mendicité qui sera supprimé faute de locaux suffisants, mais qui aboutira au Bureau central cantonal de bienfaisance.
En 1882, elle soutient l'action entreprise par les autres loges genevoises pour la fondation des cuisines scolaires. La même année, elle fonde sa première oeuvre de Noël qui, aujourd'hui encore est l'objet de sa constante sollicitude.
La Loge tient beaucoup à cette action en faveur des familles déshéritées, spécialement des enfants et des vieillards.
En 1883, c'est au sein de la loge que les frères magistrats, nombreux à cette époque, discutent de la réforme de l'enseignement primaire, ainsi que de la création, en 1895, d'une Ecole des arts et métiers.
Enfin l'Union des Coeurs a pris l'initiative de l'œuvre de l'Enfance abandonnée qui a passé aux mains de l'Etat sous le nom de Protection des mineurs.
Toutes ces oeuvres montrent bien comment nos Frères ont mis en oeuvre l'un des principes de base du Régime rectifié: pratiquer constamment une bienfaisance active et éclairée envers tous les hommes.